Le sommeil (3e partie)

Les habitudes au quotidien

Pratiquer une activité physique régulière permet de favoriser le sommeil, cependant il est préférable de le faire avant 20h car le sport énergise et vous aurez du mal à vous coucher tôt.

Sortir prendre l’air à la lumière du jour, une heure par jour, même lorsqu’il pleut, est indispensable pour vous réconcilier avec votre horloge biologique.

Gare à la lumière : c’est un véritable polluant du sommeil, surtout la lumière bleue des écrans qui contrecarre la production de mélatonine.

Apprendre à gérer votre stress : vous pouvez demander conseil à votre naturopathe préféré(e) 😉

Se coucher et se lever tous les jours à peu près à la même heure car l’organisme fonctionne sur des biorythmes.

Nous n’avons pas tous les mêmes besoins de sommeil et il est très fréquent que ce besoin naturel soit perturbé par notre rythme social trépidant. Au CHUV de Lausanne, le neurologue José Haba-Rubio, qui étudie le sommeil, suggère de laisser de la place à son horloge biologique pendant les vacances. Idéalement durant deux semaines, la première semaine étant dédiée à la récupération de ce que l’on pourrait appeler la « dette de sommeil » ; la seconde, pour repérer les signaux de fatigue et d’endormissement et aller se coucher à ce moment-là, puis se réveiller naturellement. Ce sont de bons indicateurs pour régler vos heures de coucher ensuite.

Il arrive fréquemment que l’on n’ait pas les mêmes besoins en sommeil selon les saisons. En hiver, sous nos latitudes, le jour dure moins longtemps. Notre corps, qui règle sa production de mélatonine sur la luminosité, va donc produire cette hormone qui nous donne envie de dormir. Les autres explications : il fait froid et on consomme plus d’énergie pour se réchauffer, ce qui nous fatigue. On a également tendance à plus déprimer en hiver, et le sommeil est un refuge confortable dans ces moment-là.

3 conseils surprenants pour mieux dormir :

• Ne pas se coucher avec les pieds froids. En médecine traditionnelle chinoise, avoir les pieds à la bonne température conditionne notre endormissement rapide. Vive les bouillottes et les chaussettes !

• S’accorder un temps de méditation pendant la journée ou au moment du coucher. Une phase de repos pour le cerveau dans une journée où il est trop sollicité aide à trouver plus facilement le sommeil le moment venu.

Le psychiatre Christophe André recommande l’exercice de scanner du corps : passer en revue, tranquillement et lentement, toutes les parties de son corps, comme on le fait en relaxation et suivre sa respiration, sans chercher à s’endormir.

• vous pouvez pratiquer la luminothérapie pour retrouver le sommeil. Nos cycles naturels s’harmonisent avec ceux de la lumière du jour, quand celle-ci fait défaut, notamment en hiver, ou lorsqu’on travaille dans des bureaux éclairés à la lumière électrique. Investir dans une lampe de luminothérapie est un réel soutien moral pour traverser les périodes de grisaille. Ces dispositifs sont d’ailleurs très populaires dans les pays nordiques qui passent la majeure partie de l’hiver dans le noir.

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