Des traitements médicamenteux et naturels permettent de réduire les douleurs liées à l’endométriose et prévenir l’apparition des symptômes. Voici les principaux traitements pour soulager l’endométriose :
- Médicaments analgésiques pour soulager la douleur.
- Les traitements hormonaux peuvent aider à soulager les douleurs de l’endométriose. Ils agissent en régulant la production d’hormones par les ovaires.
- Ostéopathie interne
- Les traitements chirurgicaux : une chirurgie dite « conservatrice » (qui préserve l’utérus et les ovaires) ou une chirurgie radicale (ablation de l’utérus et des ovaires pour empêcher toute stimulation hormonale).
L’endométriose et la naturopathie
Un suivi médical et gynécologique est indispensable dans le traitement de l’endométriose. La naturopathie, quant à elle, vous permettra d’améliorer votre hygiène de vie. Un entretien personnalisé reste indispensable, mais, en attendant, ces quelques pistes peuvent vous aider :
- Un rééquilibrage alimentaire : mise en place d’une alimentation hypotoxique, limitation des aliments pro-inflammatoires (vigilance sur le gluten et les produits laitiers notamment), apport en omégas 3 (sardines, maquereaux, harengs, saumon, huile de colza, huile de noix, amandes et noix : les Oméga 3 sont anti-inflammatoires), diminution des graisses saturées et des produits industriels, favorisation d’une alimentation pauvre en glucides à index glycémique élevé ou en sucres simples, apports nutritionnels en vitamines B et E, éviction autant que possible des aliments phyto-œstrogènes…
Vous avez l’impression que tout vous est interdit ? Privilégiez simplement les produits bruts (non-transformés) : tous les fruits, tous les légumes, toutes les viandes blanches, tous les poissons, les œufs (de préférence bio), les légumineuses et les céréales & féculents sans gluten (riz, polenta, quinoa, millet, sarrasin, pomme de terre, patate douce, pain sans gluten, etc…).
Pour remplacer les produits laitiers de vache, optez pour des alternatives végétales ou optez pour des produits laitiers de brebis et de chèvre : fromages de brebis et de chèvre, et yaourts de brebis et de chèvre. Privilégiez les plats préparés maison plutôt qu’industriels, et limitez l’alcool, le tabac et le café (inflammatoires).
- Un soutien en complément(s) en cas de carences avérées (à vérifier avec votre médecin traitant) : vitamines B, vitamine D, magnésium, zinc…
- Une phase de détoxication du foie, organe clef du métabolisme hormonal.
- La recherche d’une hygiène de vie correspondant à chacune et permettant la reconnexion à son corps et à ses émotions : qualité du sommeil, gestion du stress et des émotions, suppression des perturbateurs endocriniens de notre quotidien, mise en place d’une activité physique.
- Et, selon les cas, l’utilisation de la phytothérapie afin de jouer sur la régulation hormonale (attention, pas d’automédication pour ces plantes : la phytothérapie doit être adaptée à chacune !)
- Les compléments anti-inflammatoires qui viennent lutter contre l’inflammation de l’endométriose et donc diminuer les douleurs.
- La gestion du stress et des émotions. En effet, on sait aujourd’hui que le stress est un facteur aggravant de l’endométriose et des douleurs ressenties. Vous pouvez pour ce cas relire mes articles sur le stress :
Il est important de s’entourer de professionnels de différents domaines mais aussi d’échanger avec d’autres femmes atteintes d’endométriose, de partager vos vécus et ressentis. L’échange, le partage seront des sources de vitalité et de soutien. Pour cela les associations dédiées à l’endométriose font un travail formidable pour informer, sensibiliser et rassembler autour de cette maladie.
Si vous souhaitez vous faire accompagner en cas d’endométriose, n’hésitez pas à me contacter pour un entretien de naturopathie.
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